Quelles pathologies ouvrent la voie à l’Allocation Adulte Handicapé ?
EN BREF
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L’Allocation Adulte Handicapé (AAH) est une aide essentielle pour les personnes en situation de handicap, leur permettant de bénéficier d’un soutien financier pour améliorer leur qualité de vie. Cependant, toutes les pathologies ne donnent pas droit à cette allocation. Il est donc crucial de comprendre les conditions et les types de pathologies qui ouvrent la voie à l’AAH. Ce dispositif concerne une variété de handicaps, allant des maladies physiques aux troubles psychiques, et repose sur des critères précis d’incapacité. Explorer ces pathologies, c’est entrer dans un domaine où le vécu de chacun et les enjeux de la reconnaissance du handicap se croisent, assurant ainsi une meilleure compréhension de ce soutien fondamental.
Les différentes catégories de handicap
Les pathologies ouvrant droit à l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) se classifient généralement en plusieurs catégories, chacune ayant ses propres spécificités.
Il existe des handicaps moteurs qui affectent principalement la capacité de mouvement et d’autonomie. Ces handicaps peuvent résulter de blessures, de malformations congénitales ou de maladies dégénératives. Les personnes touchées peuvent rencontrer des difficultés pour se déplacer ou réaliser des activités quotidiennes.
Les handicaps sensoriels comprennent, par exemple, la déficience auditive ou visuelle. Ces troubles peuvent avoir un impact significatif sur la vie sociale et professionnelle. Les individus peuvent nécessiter des aides techniques comme des appareils auditifs ou des dispositifs de lecture adaptés.
Les handicaps mentaux regroupent les troubles psychologiques, émotionnels ou cognitifs. Ces altérations peuvent influencer la manière de penser, d’interagir et de fonctionner au quotidien. Parmi les maladies concernées, on peut citer la dépression sévère, la schizophrénie ou encore le trouble autistique.
Les pathologies chroniques représentent une autre catégorie, incluant des affections comme le diabète, les maladies cardiovasculaires ou la fibromyalgie. Bien que ces maladies physiques ne soient pas toujours visibles, elles peuvent générer des limitations fonctionnelles significatives.
Enfin, des pathologies multiples peuvent également être reconnues. Cela fait référence à la combinaison de différents types de handicaps, souvent plus complexes à évaluer. Les individus concernés peuvent avoir besoin d’un accompagnement pluridisciplinaire pour gérer leur quotidien.
La reconnaissance de ces différentes catégories est cruciale pour permettre aux victimes de bénéficier des aides nécessaires, améliorer leur qualité de vie et favoriser leur inclusion sociale.
Handicaps physiques
Les différentes pathologies ouvrant droit à l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) se répartissent en plusieurs catégories. Chacune de ces pathologies entraîne des conséquences sur la vie quotidienne des individus concernés, affectant leur autonomie et leur capacité à travailler.
Les handicaps physiques sont les plus visibles et touchent la mobilité et la motricité. Ils peuvent résulter de maladies, d’accidents ou de malformations congénitales. Parmi ces handicaps, on trouve :
- Paraplégie : perte de la mobilité dans les membres inférieurs, souvent causée par des lésions de la moelle épinière.
- Tétraplégie : paralysie affectant les quatre membres, généralement à la suite d’un traumatisme sévère.
- Amputations : perte d’un ou plusieurs membres, qui peut gravement impacte la manière de se déplacer et de gérer des tâches quotidiennes.
- Maladies neurodégénératives : telles que la sclérose en plaques, entraînant une dégradation progressive des capacités motrices.
Ces handicaps physiques nécessitent souvent des aménagements spécifiques dans le cadre professionnel ou domestique afin d’assurer un certain niveau d’autonomie. Le soutien de l’environnement social et familial est également crucial pour aider ces individus à gérer leur quotidien.
Handicaps sensoriels
Les handicaps sensoriels se réfèrent aux déficiences touchant les sens, tels que la vue et l’ouïe. Lorsqu’une personne subit une perte significative de l’un de ces sens, cela peut avoir des répercussions majeures sur sa vie quotidienne, son autonomie et sa capacité à mener une vie sociale satisfaisante.
Les différents types de handicaps sensoriels comprennent :
- Déficience visuelle : Cela englobe les personnes aveugles ou ayant une vision réduite, ce qui complique la navigation dans leur environnement et l’accomplissement de tâches courantes.
- Surdité ou malentendance : Les individus concernés éprouvent des difficultés à percevoir les sons, rendant la communication verbale et l’interaction sociale plus ardue.
Ces handicaps peuvent également interagir avec d’autres aspects de la vie. Par exemple, une personne malvoyante peut avoir besoin d’aides spécifiques pour se déplacer, alors qu’une personne sourde pourrait chercher à utiliser la langue des signes comme moyen de communication.
Il est essentiel de reconnaître que ces situations ne se limitent pas à une simple gêne, mais ouvrent souvent la voie à des pathologies plus complexes, affectant le bien-être global de l’individu. De ce fait, ces troubles peuvent effectivement justifier une demande pour l’Allocation Adulte Handicapé (AAH).
La prise en charge de ces personnes se doit d’être adaptée, avec des dispositifs de soutien et des ressources offrant une meilleure intégration socioprofessionnelle. De plus, l’accès à des outils technologiques et assistifs peut considérablement améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de handicaps sensoriels, permettant ainsi de réduire les impacts de leur condition sur leur quotidien.
Pathologies mentales et psychiques
Les pathologies mentales et psychiques peuvent jouer un rôle significatif dans l’éligibilité à l’Allocation Adulte Handicapé (AAH). Ces troubles affectent non seulement le bien-être personnel, mais également la capacité de la personne à fonctionner dans la vie quotidienne.
Parmi les pathologies reconnues, on peut citer :
- La dépression sévère : ce trouble peut impacter profondément la motivation et les interactions sociales.
- Les troubles bipolaires : oscillant entre des phases d’excitation et de dépression, ces variations peuvent rendre la gestion du quotidien difficile.
- La schizophrénie : ce trouble psychotique engendre des hallucinations et des idées délirantes, perturbant la perception de la réalité.
- Les troubles anxieux : l’anxiété chronique peut provoquer des limitations importantes dans les activités sociales et professionnelles.
- Les troubles du spectre autistique : il s’agit de conditions qui affectent la communication et l’interaction sociale.
Il est crucial de noter que ces pathologies doivent être reconnues par un médecin spécialiste et doivent avoir des effets durables sur la vie de la personne. La déhérence et la difficulté à mener des activités de la vie courante peuvent ainsi renforcer la demande d’AAH.
Une évaluation diagnostique approfondie, accompagnée de témoignages de familles ou d’entourage, pourra également appuyer la demande de cette allocation. Les critères d’attribution tiennent compte de l’impact fonctionnel des troubles au quotidien et de la nécessité d’un accompagnement spécifique.
Troubles de l’humeur
Les troubles de l’humeur constituent une catégorie de pathologies mentales qui peuvent affecter la vie quotidienne des individus, et dans certains cas, elles peuvent ouvrir la voie à l’Allocation Adulte Handicapé (AAH). Ces troubles se caractérisent par des fluctuations importantes de l’état émotionnel, ce qui peut perturber les activités habituelles et les relations interpersonnelles.
Parmi les troubles de l’humeur les plus courants, on retrouve :
- La dépression : cette condition se manifeste par une tristesse intense, une perte d’intérêt pour des activités autrefois appréciées et une fatigue persistante.
- Le trouble bipolaire : ce trouble est marqué par des épisodes d’humeur extrême, alternant entre des phases de dépression et des phases d’euphorie intense.
- Les troubles cyclothymiques : ces fluctuations de l’humeur sont moins sévères que celles du trouble bipolaire, mais peuvent tout de même affecter le fonctionnement quotidien des personnes concernées.
Les conséquences de ces troubles peuvent être dévastatrices. Les individus peuvent avoir du mal à maintenir un emploi, établir des relations sociales ou prendre soin d’eux-mêmes. Ces difficultés peuvent être prises en compte lors de l’évaluation de l’AAH, car elles impactent directement la capacité d’autonomie de la personne.
Il est crucial pour ceux qui souffrent de troubles de l’humeur de consulter un professionnel de la santé mentale. Un soutien et un traitement appropriés peuvent non seulement améliorer leur qualité de vie, mais également les aider à obtenir les ressources dont ils ont besoin, comme l’AAH, pour vivre dignement.
Troubles de la personnalité
Les pathologies mentales et psychiques jouent un rôle crucial dans l’octroi de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH). Parmi celles-ci, les troubles de la personnalité se distinguent par leurs impacts notables sur le fonctionnement quotidien des individus. Ces troubles se manifestent par des schémas de pensée et de comportement qui dévient de la norme, entraînant des dysfonctionnements dans les relations interpersonnelles et la gestion des émotions.
Les principaux types de troubles de la personnalité incluent :
- Personnalité borderline : caracérisée par des comportements impulsifs, des émotions intenses et des relations instables.
- Personnalité narcissique : marquée par un besoin excessif d’admiration et un manque d’empathie, souvent entravant les relations sociales.
- Personnalité antisociale : impliquant un mépris des droits d’autrui, souvent engendrant des comportements criminels ou irresponsables.
- Personnalité évitante : qui présente une hypersensibilité à la critique et un évitement des interactions sociales.
Chacun de ces troubles engendre une souffrance psychologique significative et parfois des impacts sur la capacité à maintenir un emploi ou à s’engager dans des activités de la vie quotidienne. Cela justifie les demandes d’AAH pour aider les personnes touchées à mener une vie aussi autonome que possible, malgré les restrictions que ces troubles leur imposent.
La pathologie doit être validée par un professionnel du secteur de la santé mentale et reconnue comme ayant des effets délétères sur la qualité de vie de l’individu. Les procédures de demande d’AAH exigent une évaluation précise pour mesurer le degré de handicap et son impact sur le fonctionnement global de la personne, favorisant ainsi une prise en charge adaptée.
Pathologie | Description |
Handicap moteur | Impossibilité de se déplacer ou de réaliser des gestes quotidiens. |
Handicap mental | Difficultés significatives d’apprentissage et d’adaptation sociale. |
Handicap visuel | Perte de la vue partielle ou totale ne permettant pas une autonomie. |
Handicap auditif | Perte d’audition sévère entravant la communication. |
Maladies neurodégénératives | Pathologies comme la sclérose en plaques ou Alzheimer affectant les capacités. |
Pathologies chroniques | Maladies permanentes nécessitant un suivi régulier et impactant la vie quotidienne. |
Autisme | Troubles du spectre autistique affectant la communication et les interactions sociales. |
Déficiences organiques | Maladies affectant des organes vitaux rendant difficile la vie courante. |
Maladies chroniques et invalidantes
Les maladies chroniques et invalidantes sont au cœur des préoccupations liées à l’Allocation Adulte Handicapé (AAH). Ces pathologies peuvent avoir des conséquences significatives sur la vie quotidienne des individus, affectant leur capacité à travailler et à mener une existence autonome.
Parmi les maladies reconnues comme ouvrant droit à l’AAH, on retrouve :
- Les maladies neurologiques telles que la sclérose en plaques ou la maladie de Parkinson, entraînant une perte d’autonomie et des troubles moteurs.
- Les maladies psychiques, comme la schizophrénie ou les troubles bipolaires, qui perturbent le fonctionnement quotidien et l’intégration sociale.
- Les maladies respiratoires sévères, telles que la BPCO, limitant les capacités physiques.
- Les maladies cardiovasculaires, pouvant engendrer des incapacités notables, notamment en termes d’effort physique.
- Les pathologies musculosquelettiques, comme l’arthrose ou les lombalgies chroniques, qui réduisent la mobilité.
Les critères d’évaluation de l’AAH prennent en compte le degré d’incapacité, qui doit être avéré par des certificats médicaux. Le processus peut être complexe, requérant la constitution d’un dossier solide et une compréhension claire des droits.
L’impact des maladies chroniques sur la vie quotidienne ne doit pas être sous-estimé. En plus de la douleur ou des limitations physiques, ces pathologies peuvent engendrer des troubles émotionnels, comme l’anxiété ou la dépression.
Il est essentiel pour les personnes concernées de se renseigner sur leurs droits et les aides financières, afin de bénéficier d’un soutien adapté à leur situation. Les démarches administratives peuvent parfois paraître décourageantes, mais le choix de faire valoir ses droits est une étape cruciale pour améliorer la qualité de vie.
Affections respiratoires
Les affections respiratoires font partie des pathologies considérées pour l’octroi de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH). Ces maladies, souvent chroniques, peuvent perturber gravement la qualité de vie des individus et leur capacité à mener une vie autonome.
Parmi les principales affections respiratoires pouvant donner droit à l’AAH, on retrouve :
- L’asthme sévère : Cette maladie allergique affecte les voies respiratoires, provoquant des crises qui peuvent être invalidantes.
- La BPCO (Bronchopneumopathie Chronique Obstructive) : Une affection progressive qui entraîne une difficulté respiratoire et une limitation de l’activité physique.
- La fibrose pulmonaire : Elle engendre le durcissement des tissus pulmonaires, limitant la capacité respiratoire.
- Les pneumopathies interstitielles : Ces maladies touchent le tissu des poumons et peuvent nécessiter un suivi régulier et des traitements spécifiques.
Ces conditions sont évaluées en fonction de leur impact sur le quotidien. Les limitations physiques, les besoins en assistance et les traitements médicaux peuvent largement influencer l’appréciation du handicap. Les documents médicaux et les attestations joueraient un rôle essentiel lors de la demande d’AAH.
En somme, la reconnaissance des affections respiratoires dans le cadre de l’AAH dépend de l’intensité des symptômes et de leur capacité à affecter la vie quotidienne. Une évaluation précise et rigoureuse est cruciale pour déterminer les droits des personnes concernées.
Pathologies neurologiques
Les maladies chroniques et les conditions de santé qui entraînent une invalidité jouent un rôle essentiel dans l’évaluation des droits à l’Allocation Adulte Handicapé (AAH). Ces pathologies peuvent bouleverser le quotidien des personnes qui en souffrent, impactant non seulement leur santé physique, mais également leur bien-être psychologique et social.
Parmi les différentes catégories de pathologies, les pathologies neurologiques représentent un groupe significatif. Ces conditions peuvent affecter le système nerveux, entraînant divers degrés de handicap qui justifient une aide financière telle que l’AAH.
Les pathologies neurologiques comprennent :
- La sclérose en plaques
- La maladie de Parkinson
- Les accidents vasculaires cérébraux (AVC)
- La maladie d’Alzheimer et autres formes de démence
- Les traumatismes crâniens
- Les épilepsies
Chacune de ces conditions peut provoquer des limitations fonctionnelles qui affectent la capacité à travailler et à mener une vie autonome. Par exemple, une personne atteinte de sclérose en plaques peut éprouver des difficultés à se déplacer ou à effectuer des tâches quotidiennes, ce qui nécessite un soutien adapté.
Il est important de noter que la reconnaissance de ces pathologies vient souvent accompagnée de démarches administratives spécifiques. Les candidats à l’AAH doivent fournir des documents médicaux attestant de la gravité de leur état de santé, ainsi que des évaluations fonctionnelles réalisées par des professionnels de santé.
La demande d’AAH repose sur l’évaluation du degré de handicap et la capacité à participer activement à la vie professionnelle. Ainsi, les pathologies neurologiques, en raison de leur complexité et de leur impact sur la vie quotidienne, sont souvent prises en compte de manière substantielle lors de l’analyse des demandes.
Les troubles du développement
Les troubles du développement comprennent une variété de conditions qui affectent la croissance et le développement des capacités cognitives, émotionnelles, et physiques d’un individu. Ces conditions peuvent entraîner des difficultés significatives dans la vie quotidienne, ce qui peut ouvrir droit à l’Allocation Adulte Handicapé (AAH).
Parmi les principaux troubles de développement, on trouve :
- Autisme: Un trouble du spectre qui impacte les capacités de communication et d’interaction sociale.
- Déficience intellectuelle: Cela inclut divers niveaux de retard mental, limitant ainsi l’apprentissage et l’autonomie.
- Dyspraxie: Un trouble moteur qui affecte la coordination des mouvements et la planification des gestes.
- ADHD (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité): Peut entraîner des difficultés dans la concentration, l’impulsivité et l’hyperactivité.
Ces pathologies peuvent nécessiter un soutien spécifique et des aménagements dans le quotidien, permettant ainsi de remplir les conditions pour bénéficier de l’AAH. Des certificats médicaux ainsi que des évaluations adéquates sont souvent requis pour prouver la gravité de la condition.
La reconnaissance des troubles du développement est essentielle afin de garantir l’accès à des ressources adaptées. L’AAH est un soutien financier visant à compenser la perte d’autonomie et à améliorer la qualité de vie des personnes concernées.
Autisme et troubles associés
Le chemin vers l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) peut être ouvert par divers troubles du développement, parmi lesquels l’autisme et les troubles associés. Ces conditions sont souvent complexes et nécessitent une évaluation minutieuse pour déterminer leur impact sur la vie quotidienne de l’individu.
L’autisme se manifeste par des difficultés dans la communication, les interactions sociales et des comportements répétitifs. Il se décline en plusieurs niveaux, chacun ayant des besoins et des caractéristiques spécifiques. Les personnes autistes peuvent présenter des défis variés selon leur niveau de fonctionnement.
Les troubles associés incluent des conditions telles que :
- Les troubles du langage
- Les troubles de l’attention
- Les troubles sensoriels
- Les troubles d’apprentissage
Chacune de ces conditions peut avoir un impact significatif sur la vie personnelle et professionnelle. Avoir une série de diagnostics, comme l’autisme et des troubles associés, peut faciliter l’accès à l’AAH, car cela démontrera une limitation substantielle dans la capacité à mener une vie autonome.
Il est important d’obtenir une évaluation complète par des professionnels qualifiés afin d’établir un dossier solide pour la demande d’AAH. La reconnaissance académique et médicale des troubles du développement peut influencer l’octroi de cette allocation.
L’accompagnement dans le parcours administratif pour l’obtention de l’AAH joue un rôle clé. Les individus peuvent bénéficier de l’intervention de travailleurs sociaux ou d’associations spécialisées qui peuvent apporter un soutien précieux dans la structuration de leur demande.
Déficiences intellectuelles
Les troubles du développement incluent un ensemble varié de conditions qui affectent le fonctionnement d’une personne, en particulier durant son enfance. Parmi ces troubles, certains peuvent entraîner une déficience intellectuelle qui peut justifier l’octroi de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH).
La déficience intellectuelle se manifeste par des limitations importantes dans le fonctionnement intellectuel et dans les comportements adaptatifs. Cela peut impacter de manière significative les capacités d’une personne à mener une vie autonome. Les individus touchés par cette condition peuvent éprouver des difficultés dans différents domaines, notamment :
- Apprentissage: Difficulté à comprendre des concepts abstraits ou à acquérir de nouvelles compétences.
- Communication: Problèmes dans l’expression verbale et non verbale, entravant les interactions sociales.
- Autonomie: Difficultés à gérer les tâches quotidiennes et à prendre des décisions indépendantes.
- Socialisation: Challenges dans l’établissement et le maintien de relations interpersonnelles.
Pour accéder à l’AAH, il est nécessaire de démontrer l’impact de la déficience intellectuelle sur la vie quotidienne. Une évaluation médicale et psychologique peut être requise pour déterminer le degré de handicap et les limitations spécifiques rencontrées. Les professionnels de santé jouent un rôle clé dans la validation de la demande et l’évaluation de l’impact sur la vie de l’individu.
Il est important de noter que l’AAH est destinée à fournir un soutien financier aux adultes en situation de handicap, mais aussi à favoriser leur inclusion sociale et professionnelle. Les politiques publiques tentent de mieux prendre en compte les différentes dimensions des troubles du développement pour offrir des solutions adaptées.
Les critères d’évaluation de l’handicap
Lorsqu’il s’agit d’obtenir l’Allocation Adulte Handicapé (AAH), il est impératif de comprendre les pathologies qui peuvent justifier une demande. En effet, diverses affections peuvent ouvrir droit à cette allocation, sous réserve de remplir les critères d’évaluation de l’handicap.
Les pathologies reconnues dans ce contexte incluent, sans s’y limiter :
- Maladies neurologiques (sclérose en plaques, épilepsie sévère, AVC)
- Affections mentales (dépression sévère, troubles bipolaires, schizophrénie)
- Handicaps physiques (paraplégie, tétraplégie, amputations)
- Maladies chroniques (diabète, cancers, maladies respiratoires)
- Pathologies psychiatriques (troubles de l’humeur, troubles de la personnalité)
Pour évaluer l’impact de ces pathologies sur la vie quotidienne, plusieurs critères sont pris en compte :
- Le degré d’incapacité, mesuré par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).
- La limitation dans les activités de la vie quotidienne.
- L’incapacité à exercer une activité professionnelle.
- Le besoin d’assistance dans les gestes quotidiens.
Chaque cas est unique, et l’évaluation tient compte de la situation personnelle du demandeur, des soins reçus, et des capacités fonctionnelles. Il est crucial de fournir tous les éléments nécessaires pour constituer un dossier solide.
Les décisions sont basées sur des documents médicaux, des rapport d’expertise et d’autres attestations. Les professionnels de la santé et les travailleurs sociaux jouent souvent un rôle déterminant dans l’accompagnement de cette démarche.
Le taux d’incapacité
Le parcours vers l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) s’articule autour de divers éléments essentiels. Parmi eux, le taux d’incapacité constitue un critère fondamental. Ce taux est déterminé par une évaluation médicale, qui prend en compte les limitations fonctionnelles de la personne, et il doit être supérieur à 80% pour prétendre à cette aide.
Les pathologies ouvrant la voie à l’AAH sont variées. Elles peuvent inclure :
- Les maladies neurologiques, telles que la sclérose en plaques ou les accidents vasculaires cérébraux.
- Les affections orthopédiques, par exemple, les disabilities liées à des accidents ou à des maladies dégénératives.
- Les troubles psychiques, qui englobent la dépression, l’anxiété ou d’autres pathologies de santé mentale.
- Les maladies chroniques, comme le diabète, qui peuvent engendrer des complications invalidantes.
En ce qui concerne le taux d’incapacité, il est important de préciser qu’il est établi selon des modalités spécifiques, classifiant les différentes restrictions fonctionnelles et évaluant leur impact sur la vie quotidienne. Les commissions peuvent prendre en compte les avis d’un médecin-conseil ainsi que des tests d’autonomie.
Au-delà du taux d’incapacité, d’autres critères d’évaluation sont considérés, incluant la situation sociale et les ressources financières du demandeur. Cela permet une approche globale qui prend en compte à la fois les limites physiques ou psychiques et la situation de vie de la personne.
Cette évaluation est cruciale pour garantir que les allocations soient attribuées de manière équitable, en tenant compte des besoins spécifiques de chacun.
L’impact sur la vie quotidienne
Les pathologies ouvrant droit à l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) sont variées et touchent différents aspects de la santé. Pour bénéficier de cette allocation, il est crucial que l’état de santé soit évalué selon des critères précis. Ces critères sont étudiés par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et concernent autant les maladies physiques que psychiques.
Parmi les pathologies reconnues, on retrouve :
- Les maladies neurologiques telles que la sclérose en plaques ou la maladie de Parkinson.
- Les troubles psychiatriques comme la dépression sévère ou la schizophrénie.
- Les limitations physiques entraînées par des accidents ou des malformations congénitales.
- Les maladies chroniques comme le diabète ou les affections respiratoires.
Les associations de maladies peuvent également être prises en compte, rendant la situation encore plus complexe et nécessitant une évaluation fluide des conditions de vie.
L’évaluation de l’handicap repose sur plusieurs critères, notamment le taux d’incapacité et l’impact sur la vie quotidienne. Cela englobe la capacité à effectuer des tâches simples et à réaliser des activités essentielles. Un handicap peut se manifester par des difficultés dans les domaines suivants :
- Les activités de la vie quotidienne : se laver, s’habiller, se déplacer.
- Les relations sociales : difficultés à interagir ou à maintenir des relations.
- Les activités professionnelles : incapacité à exercer un métier ou à s’insérer sur le marché du travail.
Il est essentiel de comprendre que l’impact du handicap sur le mode de vie de chaque individu peut varier considérablement. Le même diagnostic peut engendrer des transpositions différentes dans la vie de chacun, rendant chaque cas unique. L’évaluation prend en compte non seulement les symptômes physiques ou psychiques, mais également la façon dont ils influencent le quotidien et le bien-être des personnes concernées.